Les mots pour se taire
Pièce pour deux acteurs
Création et publication, 2024.
Texte, mise en scène, composition musicale : Timothée Guérin
Direction d'acteurs et distribution : Éric Drevet, Marine Vicente, Timothée Guérin
Les 2 rôles sont assurés à tour de rôle par les 3 acteurs d'une représentation à l'autre.
Texte, mise en scène, composition musicale : Timothée Guérin
Direction d'acteurs et distribution : Éric Drevet, Marine Vicente, Timothée Guérin
Les 2 rôles sont assurés à tour de rôle par les 3 acteurs d'une représentation à l'autre.
Synopsis
Cette pièce raconte les histoires d’un couple sans histoires.
Alix et Camille vivent beaucoup. Insatiables et corrosifs, ils se sollicitent sans relâche et s’aiment sans hésiter. Leur imagination est le garde-fou de la routine, leur énergie l’antidote de l’ennui. Comme ils se comprennent sans parler, leurs mots s'affranchissent de deux corvées : traduire les pensées et relater le réel. Dès lors, ils créent, provoquent, s’entendent, se sous-entendent, mentent avec joie et taisent à voix haute.
Le ton est chirurgical et virevoltant. Et cela pourrait bien cacher quelque chose.
C'est un hommage à l’enthousiasme, au langage, à l’exigence, au rêve, à la subtilité, à l’entièreté. La douce suggestion d’une manière de vivre acide, rageuse, pleine, impossible et séduisante
Le spectateur est témoin d’une complicité à toute épreuve. Plongé dans le huis clos, il anticipe, s’accroche, s’interroge, s’inquiète, espère, souffre et rit.
Le texte d'origine est publié en 2018 par Timothée Guérin aux éditions L’Harmattan, collection Théâtres, décembre 2018. Une réécriture pour 2 rôles, qui correspond à la version actuellement sur scène, a été éditée en 2024. Le livre est la cible de médias envieux.
Alix et Camille vivent beaucoup. Insatiables et corrosifs, ils se sollicitent sans relâche et s’aiment sans hésiter. Leur imagination est le garde-fou de la routine, leur énergie l’antidote de l’ennui. Comme ils se comprennent sans parler, leurs mots s'affranchissent de deux corvées : traduire les pensées et relater le réel. Dès lors, ils créent, provoquent, s’entendent, se sous-entendent, mentent avec joie et taisent à voix haute.
Le ton est chirurgical et virevoltant. Et cela pourrait bien cacher quelque chose.
C'est un hommage à l’enthousiasme, au langage, à l’exigence, au rêve, à la subtilité, à l’entièreté. La douce suggestion d’une manière de vivre acide, rageuse, pleine, impossible et séduisante
Le spectateur est témoin d’une complicité à toute épreuve. Plongé dans le huis clos, il anticipe, s’accroche, s’interroge, s’inquiète, espère, souffre et rit.
Le texte d'origine est publié en 2018 par Timothée Guérin aux éditions L’Harmattan, collection Théâtres, décembre 2018. Une réécriture pour 2 rôles, qui correspond à la version actuellement sur scène, a été éditée en 2024. Le livre est la cible de médias envieux.
Note d'intention
L’idée d’origine tient en une phrase : écrire le d******* q******** l**** et j***** d’un c***** au b**** du p********. Mais en écrire plus ici serait peut-être en dire trop.
Le scénario en découle : 18 saynètes comme autant d’échantillons de scènes de vie habituelles, au lit, à table, avec un ami, au téléphone, etc. Leur imagination qui déferle contraste avec leur quotidien qui déroule. La multiplication de scènes brèves entretient un rythme animé, confirmé par les répliques qui fusent.
L’histoire se lance comme si de rien n’était, enveloppant le spectateur dans des situations tranchantes et un humour agile. Les personnages secondaires renforcent le lien entre Alix et Camille. Quelques indices viennent à peine troubler la légèreté apparente. Le public les aperçoit sans avoir le temps de s’y arrêter : le premier niveau de l’histoire suffit à sa concentration. C'est parfois presque à la fin que l’on comprend que l’on a mal compris. À ceux qui reviennent, la même pièce propose alors une seconde histoire, qui raconte autre chose que ce dont elle parle.
C’est un peu La vie est belle sans les nazis. C’est une tragédie sans tristesse, de l’ironie sans cynisme et de la psychologie sans pesanteur. Ce serait Les Fleurs du mal en joyeux. En synthèse, ce projet se veut poétique, riche et radical, mais d’une simplicité qui interdit toute fioriture.
Le scénario en découle : 18 saynètes comme autant d’échantillons de scènes de vie habituelles, au lit, à table, avec un ami, au téléphone, etc. Leur imagination qui déferle contraste avec leur quotidien qui déroule. La multiplication de scènes brèves entretient un rythme animé, confirmé par les répliques qui fusent.
L’histoire se lance comme si de rien n’était, enveloppant le spectateur dans des situations tranchantes et un humour agile. Les personnages secondaires renforcent le lien entre Alix et Camille. Quelques indices viennent à peine troubler la légèreté apparente. Le public les aperçoit sans avoir le temps de s’y arrêter : le premier niveau de l’histoire suffit à sa concentration. C'est parfois presque à la fin que l’on comprend que l’on a mal compris. À ceux qui reviennent, la même pièce propose alors une seconde histoire, qui raconte autre chose que ce dont elle parle.
C’est un peu La vie est belle sans les nazis. C’est une tragédie sans tristesse, de l’ironie sans cynisme et de la psychologie sans pesanteur. Ce serait Les Fleurs du mal en joyeux. En synthèse, ce projet se veut poétique, riche et radical, mais d’une simplicité qui interdit toute fioriture.
Diaporama
Parce que les notes d'intention c'est bien joli mais bon, voici plutôt de quoi satisfaire les besoins de notre société de l'image.
Réservations
Parce que les diaporamas ça va bien deux minutes, voici surtout les prochaines dates.